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STEAKAPAPA : RETOUR SUR UNE ENTREPRISE FAMILIALE

« Conservons par la sagesse, ce que nous avons acquis par l’enthousiasme », Nicolas de Condorcet.

Steakapapa et Steak à Loustik, font partie d’une grande aventure familiale, autour de la viande chevaline. Une passion transformée en une structure dynamique iséroise, elle est née de l’ambition de Claude Robert, épaulé par son épouse Isabelle et poursuivi par leurs fils : John et Jim. Si on remonte encore un peu dans le temps, on apprend vite que l’histoire a commencé un petit peu avant : Claude étant lui-même enfant d’un artisan de la viande. Pour en savoir plus sur l’aventure Steakapapa, voici quelques brides d’une épopée familiale étendue sur plusieurs générations.

La transmission d’un savoir-faire




Fils de charcutier, Claude démarre à 14 ans un stage d’apprentie chez Mr Baracand, boucher chevalin, situé à l’époque dans les Halles de Romans en Drôme. Passionné par ce métier et l’âme d’un auto-entrepreneur, il lance son entreprise à 20 ans. Les débuts auront lieu dans le garage familial et en faisant les marchés. Dans les années qui suivent, le jeune homme voit plus grand et met sur pied son propre site de production en faisant de la boucherie de gros pour la grande distribution, les bouchers, les transformateurs… L’esprit de famille déjà très présent, son papa s’occupe alors de toute la partie charcuterie de son entreprise.

Son expertise des produits de qualité emmène Claude Robert à développer son activité jusqu’à la création d’une entreprise de négoce de viande. Durant sa carrière, il fait face à des crises successives comme la Trichinose dans les années 1980. Force de propositions, le chef d’entreprise, va rebondir devant les difficultés en diversifiant petit à petit sa gamme de produits (cheval, bœuf, gibier, volaille...)

L’impulsion des générations




Au service du goût, Claude accumule une expertise, un savoir-faire et une passion autour de la viande chevaline qu’il transmet, dès leur plus jeune âge, à ses enfants. Ayant grandi avec le plaisir du goût et le souci des produits de qualité, John et Jim orientent leurs études et leur carrière autour de la poursuite de l’œuvre de leur père.

L’ainée, John, rejoint la société de négoce de Claude à l’âge de 20 ans. Après une école de commerce et l’expérience du quotidien durant 10 ans, Claude confie progressivement les clés de la maison à son fils. Au fil de sa gestion, l’idée de repousser les frontières de la distribution va s’immiscer dans l’esprit de John. Un bon jour, un prospect Suisse entame les négociations. Si la collaboration par le biais de cet intermédiaire n’aura pas lieu, l’envie est implantée dans l’esprit de l’entrepreneur : il vise l’international. John ira lui-même prospecter en Suisse, jusqu’à ce qu’il trouve un client prêt à leur faire confiance. Le producteur des supermarché Coop, Bell, s’acquitte de cette tâche et lui met le pied à l’étrier. Sous l’impulsion, John, créé Profil Export en 2010, avec un lancement des activités en janvier 2011.

Claude accompagne la création de Profil-Export avec son expertise et continue à transmettre les compétences de son métier de cœur : boucher chevalin. « Nous avons souhaité perpétuer le métier de papa, boucher chevalin qui à nos yeux est le plus beau métier du monde », se souvient, John. « C’était très intéressant et enrichissant d’avoir l’expérience de papa à Profil Export ainsi que du sang neuf avec un développement à l’export. Nous avons dû nous adapter aux cultures des pays et de nos clients », raconte John. Sous l’effervescence de ce nouveau projet, John développe à son tour son propre réseau.

Force de travail, Profil Export distribue 90 % de ses produits à l’international et parvient à maintenir un équilibre matière au fur et à mesure des années et de nouveaux clients. « Le point d’équilibre n’a pas été facile à trouver pour pouvoir faire des camions & containers complets, mais on y est arrivé avec de la persévérance. Nous apprenons tous les jours sur notre métier », raconte John.

Dans la même veine, Jim, le deuxième fils de Claude, lui aussi en école de commerce, termine ses études dans une licence Management et développement à l’international. Ses études sont complétées par deux séjours en immersion pour apprendre les langues à Newcastle (Angleterre) et à Lima (Pérou). En 2014, il annonce sa volonté de rejoindre l’entreprise familiale. Jim vient alors compléter les aptitudes de Claude et John et parvient à injecter un renouveau dans l’entreprise avec un très bon niveau d’anglais.

Suivant son intuition et en s’appuyant sur ses propres forces, il développe à son tour un nouveau réseau et consolide ainsi Profil Export. « L’objectif étant de sécuriser les approvisionnements en intégrant de nouvelles origines pour nos clients et nos ventes en commercialisant un même produit plusieurs fois dans différents pays », se souvient John.

Père et fils travaillent alors, main dans la main pour quelques années.

La confiance en mot d’ordre




Claude reste un pilier fondateur pour John et Jim, tout comme Isabelle, la maman. Véritable « baromètre », Isabelle continue également de s’occuper des finances et des règlements de l’entreprise. John et Jim poursuivent ensemble la sauvegarde de Profil Export.

Ces dernières années, les deux frères font face à une forte augmentation de la matière première. Avec le même aplomb que Claude à son époque, John et Jim décident de rebondir et de faire face à cette conjoncture économique en s’adaptant avec de nouvelles cibles de clients en lançant Steakapapa et Steak à Loustik en 2022. « Nous voulions rajouter deux axes de distribution au coeur de notre entreprise en s’adressant sans intermédiaire, directement aux particuliers et aux restaurateurs », détaille John. « Nous avons souhaité profiter de notre expertise, de notre site de production et de notre équipe pour faire redécouvrir la viande chevaline en France. »

La tâche n’est pas aisée et pour cause, l’image sentimentale du cheval en France continue de se diffuser par le biais des centres équestres et des associations de protection des animaux. Dans ce contexte, il faut avoir une volonté de fer pour rendre ses lettres de noblesse à la viande chevaline.

« Nous nous sommes investis dans la maîtrise de notre filière chevaline : de l’élevage équin, au transport, l’abattage, le désossage, la découpe, le conditionnement, l’étiquetage, le stockage jusqu’à la distribution, nous conservons un œil sur l’ensemble des différentes étapes du processus, » décrit John. L’entreprise emploie 25 salariés. Une équipe française dédiée à la production de viande de qualité pour perpétuer une tradition familiale. « L’ensemble de notre site est certifié IFS Food afin de garantir à nos clients des produits de qualité avec la plus grande sécurité alimentaire pour nos clients & partenaires ». Dans ce sens, John et Jim s’engagent sur la satisfaction client et travaillent quotidiennement pour maintenir une filière transparente et axée sur le bien-être animal.

L’avenir est imprévisible et la récente pandémie du Covid-19 aurait pu balayer en quelques mois, des années de travail mais les frères Robert ont pu encaisser le choc grâce à la diversification de leur clientèle : « Nous avons un panel de clients tous très différents et nous ne dépendons pas de la grande distribution. Cette diversification, nous a permis de maintenir notre activité et nous avons pu passer la pandémie du Covid-19 », explique John. « Néanmoins, nous conservons un peu de négoce en gibiers, bœuf et porc ibérique pour compléter notre activité. »

Savoir s’adapter et survivre, John et Jim l’ont retenu de leur papa. Aujourd’hui, les deux fils rendent hommage à ce dernier en redonnant les lettres de noblesse à la viande chevaline et en perpétuant le savoir-faire de ce qui représente à leur yeux « le plus beau métier du monde ».