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HISTOIRE : DEPUIS QUAND MANGE-T-ON DE LA VIANDE CHEVALINE ?

C’est la grande question. En France, la consommation de viande chevaline à tendance à régresser ces dernières années. Et pourtant, manger du cheval, est une pratique ancestrale. Sa consommation est étroitement liée aux conjonctures sociales et culturelles, selon les époques.

Retour sur les pratiques au fil du temps.



En 2022, le cheval a un statut singulier en comparaison des autres animaux dont la viande est consommée.

La consommation de la viande chevaline est fréquemment remise en question, ainsi que la place du cheval au sein de l’Hexagone.

Et pourtant il n’en a pas toujours été ainsi.

La consommation de la viande chevaline est disparate selon les régions et les périodes de l’Histoire. En effet, manger du cheval de nos jours, reste fortement lié à un ancrage culturel ou territorial en France.

Selon les époques, les historiens ont pu établir des liens forts entre la consommation de la viande chevaline et les contextes sociaux et culturels justifiant de l’acceptation ou non de cette pratique, nommée par certain « hippophagie ».

Retour sur ces moments clefs de l’Histoire pour mieux comprendre la place la consommation de viande chevaline, en 2022, en France.

Une consommation opportuniste



De la préhistoire à l’an 3000



Bien avant d’être capable de les domestiquer, nos ancêtres de la Préhistoire ont chassé les chevaux sauvages dont le but de consommer leur viande.

Les historiens ont retrouvé des traces de cette consommation de viande de cheval en Europe, dans le Proche et Moyen-Orient, en Asie Centrale et en Asie du Sud-Est. D’après les éléments de l’époque, cette pratique s’est poursuivie, même après la domestication du cheval, jusqu’à l’Antiquité.

De la Préhistoire à l’Antiquité



Selon les recherches de l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation), c’est durant l’Antiquité, que sont apparus les premiers freins symboliques à l’encontre de la viande chevaline.

Ces réticences seraient intimement liées à des raisons religieuses, sociales ou culturelles, amenées par les civilisation grecques et romaines.

Ces dernières sont à l’origine d’une symbolique forte autour de l’animal et d’un rejet de la consommation de la viande chevaline. Cette idée s’est petit à petit diffusée du bassin méditerranéen au continent européen.

De l’immoral à la prohibition



Devant l’Église chrétienne du Moyen-âge


Cette influence de l’Antiquité, s’est propagé durant le Moyen Âge. Les chrétiens appuient les croyances des civilisations gréco-romaines et associent la consommation de la viande chevaline aux pratiques païennes.

Il devient alors honteux de consommer de la viande de cheval, l’animal devenant un animal de plus en plus emblématique auprès de la noblesse, avec l’essor de la chevalerie, mais aussi auprès des paysans pour son utilité dans l’agriculture.

Sous le joug des rois de la Renaissance


De fil en aiguille, sous les règnes de Louis XIII, XV et XVI, la consommation de viande de cheval sera régulièrement interdite en France. L’hippophagie persistera seulement au cours des périodes de guerres et de famines, de manière secrète.

Le boum de la viande de cheval



La légalisation au XIX eme



Si l’hippophagie a connu un grand ralentissement de l’Antiquité à la Renaissance, la France du XIXe siècle, tranche avec les pratiques du passé et s’aligne sur les pays voisins, comme la Belgique et l’Allemagne, pour la légalisation de la viande chevaline.

Et ce notamment, pour faire face aux nombreuses crises alimentaires qui se succèdent.

Durant cette période, les rumeurs sur l’hygiène sanitaire liées à la consommation de viande chevaline sont balayées par les médecins et les scientifiques. Ces derniers publient les premières études sur les valeurs nutritives de la viande chevaline.

Ils apporteront les preuves que la viande chevaline est qualitative, sainte et nutritive.

Petit à petit, l’hippophagie se démocratise et revient sur les tables des différentes couches de la société. Ce réinvestissement de la viande de cheval sur le marché alimentaire entrainera la légalisation de cette pratique en 1866. A partir de cette date, les boucheries chevalines vont fleurir.

L’apogée du XXe



La consommation de viande chevaline s’ancre durablement dans les pratiques alimentaires, notamment dans le bassin parisien, le nord et le centre de la France.

On recense environ 300 boucheries chevalines à l’époque et l’importation de chevaux devient nécessaire pour faire face à la demande des clients.

Et aujourd’hui ?



Après de nombreux rebondissements dans l’Histoire, la consommation de viande de cheval ne déroge pas à la règle.

Après avoir connu à nouveau une prospérité, elle fait de nouveaux face à un climat de moins en moins favorable. En cause, des scandales sanitaires et un statut animal qui évolue dans les esprits.

Si le cheval fût un animal de travail fortement utilisé pour le transport et le travail de la terre, il a pris au fil du temps l’image d’un animal domestique, utilisé pour le sport et le loisir.

Une relation homme-cheval se tisse, dès lors les associations de défense de la cause animal s’emparent de la question.

Les boucheries chevalines disparaissent peu à peu au fils des années, le prix de la viande de cheval augmente face au prix d’une viande de bœuf qui diminue.

Dans ce contexte déjà peu favorable, le scandale Findus, de la fraude alimentaire, vient mettre un rude coup à la filière de la production de la viande chevaline.



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Passionnés par notre métier, nous l’exerçons dans le respect de l’environnement, de la condition animale, avec un souci permanent de qualité et d’éthique.